« En ces jours là, la mort dans l’âme, moi, Tobith, je gémissais et je pleurais »

Tu nous le dis  dans l’Ecclésiaste « Il y a un moment pour tout et un temps pour chaque chose sous le ciel :Il y a un temps pour pleurer et un temps pour rire,un temps pour gémir et un temps pour danser. »

Être des vivants aujourd’hui c’est accueillir pleinement ce qui est, prendre acte de nos émotions, ne pas être dans le déni. Pardonne nous Seigneur quand nous ne sommes pas dans l’accueil de ce qui est en nous,  de ce qui est en l’autre.

« Puis, au milieu de mes gémissements, je commençai à prier » nous dit Tobith, 

« Il y a un moment pour tout et un temps pour chaque chose sous le ciel. »

Il y a un temps pour pleurer et gémir et peut être aussi un temps pour en sortir et pour s’ouvrir à l’autre. Pardonne nous Seigneur pour ces temps où nous restons enfermés dans nos gémissements et nos lamentations. Donne nous d’entendre particulièrement dans ces moments, que tu nous appelles à nous asseoir, à nous tourner vers toi, à te prier.

« Tu es juste, Seigneur, toutes tes œuvres sont justes, tous tes chemins , miséricorde et vérité » prie Tobith. 

Pardonne nous Seigneur pour nos manques de foi face à l’épreuve, quelles qu’elles soient, et donnes nous de croire que la puissance pascale de la résurrection trouvera en nos faiblesses le terreau d’où pourra jaillir la vie nouvelle.

Emmanuelle