Luc 7, 31-35
Nous sommes bien comme ces gamins sur les places qui ne veulent pas danser quand la musique les y invite, qui ne veulent pas pleurer quand il faudrait être en deuil et qui se disputent à propos de Jean-Baptiste et de Jésus.
Nous sommes bien comme eux en ces temps d’épidémie de Covid-19 où certains contestent le port du masque alors qu’il faudrait éviter toute nouvelle contamination et d’autres, mais parfois les mêmes, se plaignent de ne pas en avoir eu en quantité suffisante.
Je crois que, pour certains, tout est occasion de grogner et de contester. Cela peut parfois réveiller les indifférents à ce qui se passe mais c’est parfois lassant voire insupportable quand cela empêche toute avancée commune. Le soupçon s’infiltre alors et aucune discussion n’est possible.
L’évangile de ce jour et la lettre de Paul aux Corinthiens (« S’il me manque l’amour… ») (ICo 12, 31 à 13, 13) nous disent que la sagesse de Dieu est bonté et patience, amour qui fait confiance et espère. C’est en elle qu’il faut puiser chaque jour cet esprit d’amour qui nous tient en lien les uns avec les autres.
Marie Antoinette