Isaïe 50, 4-9

« Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples, pour que je puisse, d’une parole, soutenir celui qui est épuisé. »

Ce langage est d’abord un don de Dieu. C’est lui qui agit et attend une réponse.

« Chaque matin, il éveille, il éveille mon oreille pour qu’en disciple, j’écoute (…) il m’a ouvert l’oreille (…) »

Il y a cet échange entre Dieu et le prophète. Il est là, présent, ne se dérobe pas. L’oreille est ouverte en signe d’accueil. Orientée vers le soutien, elle est présence à l’autre.

« J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient (…). Je n’ai pas caché ma face (…). »

Le prophète accepte la souffrance dans laquelle il perçoit une Espérance. Il n’évite pas le mal, car le Seigneur est là. Il ne craint rien.

« Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours (…) ».

Il a la certitude que le Seigneur est avec lui. Certitude d’être au bon endroit, d’où le consentement de sa part.

Ce texte a une actualité pour nous personnellement et collectivement pour PSC. Comme pour Isaïe, le Seigneur nous donne une parole pour soutenir, même s’il y a des passages douloureux à traverser avec parfois des situations de résistance.

Nous avons à revenir chaque matin pour que le Seigneur éveille notre oreille afin d’écouter sa parole et la partager avec d’autres.

Madeleine

d’ après un partage au sein de SILOE