L’actualité est remplie de faits écrasants, témoignant d’absence de jugement ou, au contraire, de paroles mensongères, mortifères, ou encore de silence coupable. Personne n’est à l’abri de telles distorsions. Mais juger ou discerner est aussi un don de l’Esprit qui permet d’apprécier les êtres, les choses et les situations pratiques et, ainsi, d’orienter notre conduite. La parole de Paul aux Romains (ch 2, v 1-11) nous montre un chemin sur la façon de l’aborder

Qui sommes nous pour juger équitablement et rendre à chacun selon ce qu’il fait ? Paul sait que devant Dieu, nul ne peut se prétendre juste .Cette justice de Dieu est-elle une justice écrasante qui ne serait que la projection de notre justice humaine démultipliée ? Paul nous dit qu’elle est tout autre car Lui, le tout Autre, est Amour et Tendresse. En Lui, tout homme est regardé et aimé avec un amour non pas conciliant, mais un amour qui lève le voile sur ce qui était caché, qui libère et nous élève à notre vérité profonde, continuant à faire œuvre de création, car il est dit « que cela était bon ».

Avec confiance, offrons-lui nos petitesses, nos désirs de paraître, nos jugements sévères, et nos faux semblants.

Si nous ne voulons pas demeurer dans le malheur, que cette parole de l’évangile de Luc (Lc 11, 42-46) nous interpelle, chacun à notre place, Pape, évêques, prêtres et tout le peuple des baptisés, afin de répondre à cet appel du Christ :

Rechercher une vraie cohérence

  • entre les paroles et l’engagement concret
  • entre la prière et la vie,
  • entre notre générosité personnelle et ce que nous réclamons des autres.

Que l’Amour du Christ soit le fondement de notre vie.

Monique